mardi 12 mai 2009

Pour quoi craindre la mort?




"Chercherons-nous dans la pensée de la mort la rémunération de l'humanité présente? L'invoquerons-nous comme de châtiment de l'injustice et le dédommagement de lasouffrance?"

(Geroge Sand dans 'La Mare au Diable')


Bien sur que non, au siècle XXI il n'y a presque pas des pensées pronfondes et serieuses ni au néant ni au salut; il n'y a plus des pensées, c'est tout.


"George Sand est sans doute le premier écrivain à avoir perçu, compris et décrit la capacité de sensibilité et de finesse de ceux que l'époque et la société considèrent encore, aumieux comme des enfants, au pire comme des sauvages."

(dans les anexes de La Mare au Diable)


Tout le monde fait ce qu'il pense qu'il doit sans aucune réflexion et la vie n'est qu'une vrai comédie bête de futilité et ignorance au extrême. Personne n'ose a se prononcer sur l'injustice, la misère, l'abjection. On simplement rigole de celà. Pauvres imbeciles nous sommes. Pièces de hublot. Des insensibles hypocrites.


"L'ambitieux, le fourbe, le tyran, le débauché, tous ces pécheurs superbes qui abusent de la vie, et que la mort tient par les cheveux vont être punis, sans doute; mais l'aveugle, le mendiant, le fou, le pauvre, le paysan, sont-ils dédommagés de leur longue misère par la sule réflexion que la mort n'est pas un mal pour eux? Non Une tristesse implacable, une effroyable fatalité pèse sur l'ouvre de l'artiste. Cela ressemble à une malédiction amère sur le sort de l'humanité. C'est bien là la satire douloureuse, la peinture vrai de la societé qu'Holbein avait sour les yeux.

'A la sueur de ton visaige

Tu gagnerois ta pauvre vie,

Après long travail et usaife,

Voicy la mort qui te convie.'

(Quatrain em vieux français, placé au-dessous d'unegravue d'une tristesse profonde dans sa naïvité.)


Crime et malheur, voilà ce qui le frappait, mais nous, artistes d'un autre siècle (XX au cas), que peindrons-nous?"

(George Sand, dans La Mare Au Diable)


L'art ne motive plus les pervers ou console les victimes. On l'ignore, méprise. La rébellion d'aujourd'hui c'est se droguer et s'aliener. Ironique ça!


"Ô heureux l'homme des champs s'il connaîssait son bonheur!" → le mot triste et doux de Virgile


Tout a comencé avec ma ouverture du coeur pour aimer Jorge et après je suis tombée dans l'instabilité de nouveau. J'ai arrété de nager, je ne m'entend plus avec mes parents, je fumes comme une chaminé. Je sens des sprits mauvais, je ne dors plus, je ne mange pas ce que je dois, je n'ai plus de rotine, c'est difficile même de prendre une douche. Et je suis devenue tellement triste, mon coeur en douleur constant, je suis nulle.

Je vois que je ne peux pas aimer, ça m'accable. Je n'ai pas d'structure pour avoir ce type d'émotion. Elles sont trop fortes et je perds tout le contrôle sur moi et ma vie. Pourtant c'est triste, ne pouvoir pas aimer une personne, allor à quoi ça ser l'amour? À quoi ça sert ça vie?

« * Mourir serait, chaque fois, là où nous parlons, ce qui retient d'affirmer, de s'affirmer, comme de nier. »

— (Maurice Blanchot, dans Le pas au-delà, p. 94)


Vivre sans pouvoir aimer et laisser être aimée me fait vouloir mourir. C'est ça le problème! Je ne veux pas vivre pour souffrir tout le temps et je ne veux pas vivre pour ne souffrir pas ni sentir rien non plus Je détèste la monotonie, une vie sans sentiments, comme les vegetaux. Ma personnalité se rebèle contre ça. Mais où sont les options, les choix?


« Ecrire, c'est ne plus mettre au futur la mort toujours déjà passée, mais accepter de la subir sans la rendre présente et sans se rendre présent à elle, savoir qu'elle a eu lieu, bien qu'elle n'ait pas été éprouvée, et la reconnaître dans l'oubli qu'elle laisse et dont les traces qui s'effacent appellent à s'excepter de l'ordre cosmique, là où le désastre rend le réel impossible et le désir indésirable. »

— (Maurice Blanchot, dans L'écriture du désastre, pp.108-109)


Personne ne peut révolutioner tout seule surtout dans le domaine des arts, que l'humanité accomplit sans trop savoir coment, parce que c'est tout le monde qui s'en charge. La vie dans les champs est un idéal de vie, des villes et des cours. Je vois, je sens la beauté dans toute la simplicité de la Nature pure, mais faire un ouvre sur ça c'est autre chose. C'est où l'artiste s'engage avec son âme, plus, avec certaines parties de l'âme de l'humanité en géneral pour travailler à ouvrir les autres yeux à cette beauté. C'est pas du tout facile.


"Celui qui puise de nobles jouissances dans le sentiment de la poésie est um vrai poète, n'eût-il pas fait um vers dans toute as vie."

(George Sand)


J'ai éssayé de nouveau et maintenant je suis dérrotée par mon courage qui devrait être ma force. Ironique, n'est ce pas? La vie est toujours ironique, cruel et sarcastique. Si je n'avais pas choisi d'ouvrir mon coeur à Jorge, je n'étiais pas malade aujourd'hui. Et il? Il s'en fou! Les hommes, ah les hommes, je ne comprends pas du tout. C'était lui qui a comencé et insisté, pas moi. Je ne comprends pas.


Je suis seule au monde. Pour quoi avoir plus d'amis virtuels que réels? Car je ne connaîs personne qui aime les mêmes choses que moi ici. Dans la net, on trouve tout, des genst de divers types. La question c'est que je suis trop naîve.

1 commentaire:

  1. Tania, je viens de lire tout ça et je trouve ton écriture surtout frappante. Elle frappe avec la sensation de douleur que je crois que tu experimentes à la nausée sartreanne.
    De même, je trouve quelque plaisir en lisant un texte bon, bien écrit (sans pourtant des soins exagérés de revision).
    Il faut que je visite plus souvent "ton cerveau", peut être pour mieux comprendre le tout.
    à bientôt

    RépondreSupprimer