dimanche 22 novembre 2009

Psychose - Psychoses


La psychose (on devrait parler de psychoses, au pluriel) est un trouble mental qui se définit par la perte de contact avec la réalité. C’est la grande différence d'avec les névroses. Une personne atteinte de névrose (ne le sommes-nous pas tous un peu ?) garde la notion du réel : quelqu’un peut souffrir d’une phobie des souris, et savoir que les souris ne vont pas le manger pour autant. Il reste critique par rapport à son symptôme.

Une personne atteinte de psychose, au contraire, n’est pas consciente de ses symptômes : elle les considère comme faisant partie de la réalité. Si elle souffre d’un délire paranoïaque, par exemple, elle va se sentir réellement menacée, dans sa vie même, par les autres et par son environnement, au point de suspecter jusqu’aux fils électriques, parfois.

Pour mieux comprendre

Si l’on ne connaît pas les causes exactes des psychoses, on sait qu’elles sont liées à l’histoire personnelle du malade. Une histoire qui remonte toujours à la petite enfance. Comme si, à un certain moment de son développement, l’enfant avait « raté une étape ».

Au moment de la naissance, le bébé n’a pas encore d’existence psychique. C’est le regard de ses parents qui le font exister. C’est dans ce regard qu’il développe sa personnalité. Avant quatre mois, le bébé sourit à sa mère parce qu’elle même sourit : par mimétisme. Par réflexe conditionné, aussi : il sait que la mère, c’est la nourriture. Puis, il y a la phase de l’angoisse du huitième mois : il commence à se différencier du monde extérieur et de sa mère. À dix-huit mois, il atteint sa « majorité » : c’est le stade du non et du début de la vie sociale.

Les enfants qui ne parviennent pas à s’approprier leur propre image, à ces différents stades, peuvent développer une psychose infantile. Ils n’ont pas de représentation, d’image d’eux mêmes. Si la psychose ne se développe pas à ce moment-là, parce que l’entourage est suffisamment présent pour protéger le jeune, il peut arriver, à l’âge adulte que, au détour d’un stress, d’un deuil, d’un traumatisme, la personnalité fragilisée, craque. Et c’est l’entrée dans la psychose. Le délire est alors une forme de symptôme, qui permet au malade de « dire » sa réalité, sa vérité. Le travail de thérapie consistera à rétablir un lien social, malgré ce délire. Il est de très bons botanistes, persuadés d’être eux-mêmes une plante !


Auteur : Sylvie Charbonnier.
Consultant-expert : Docteur Youssef Mourtada, pédopsychiatre.

mardi 8 septembre 2009

Malevich, Kasimir (1878-1935)

Issu d’une famille d’origine polonaise, Malevitch quitte Kiev où il est né pour Moscou en 1902 : il y poursuit son éducation artistique et ses premières œuvres sont proches du néo-impressionnisme et du fauvisme ; il expose plusieurs fois à " l’Association des artistes de Moscou ", se montre très sensible aux icônes – " tout le peuple russe m’apparaissait en elles dans toute son émotion créatrice " -, et s’inspire des tendances nouvelles, qu’il s’agisse du néo-privitivisme ou du cubo-futurisme (La femme au seau, 1912-1913). Les collections de Chtchoukine et Morozov lui permettent de découvrir les cubistes parisiens – Violon, Violon sur une table, Instruments de musique de Picasso sont acquis en 1912 et 1913 - qui l’impressionnent durablement : ils révèlent un art dont l’objectif n’est pas de reproduire la nature mais de s’interroger sur la relation entre le signe et la réalité.

Inspirée du modèle linguistique, la période zaoum, ou alogique, de Malevitch - néologisme créé par le poète Khlebnikov pour désigner un poème jouant sur la signification du signifiant même de la langue – bouleverse la logique à travers le collage cubiste en juxtaposant des représentations de tailles différentes (Un Anglais à Moscou), ou en jouant de la fascination du public pour l’intitulé, c’est-à-dire le référent : Rixe sur le boulevard, Vol du porte-monnaie, Deux zéros sont des titres placés dans un cadre tracé sur une feuille de papier. Il crée en 1913, avec Matiouchine et Kroutchenykh, un opéra zaoum, Victoire sur le soleil, dont il signe les décors et les costumes – géométriques - et qui annonce la " Dernière exposition futuriste : 0,10 " en 1915, à Saint-Pétersbourg : dix exposants s’efforcent de découvrir le zéro des formes. Malevitch y présente le Quadrangle noir, un carré noir, dont aucun angle ne fait 90°, sur fond blanc qui subvertit la notion de composition traditionnelle et définit le suprématisme, un univers absolu au-delà de l’objet qui s’intéresse à l’origine même de l’existence, au " zéro des formes " comme source de l’être : " Quand disparaîtra l’habitude de la conscience de voir dans les tableaux la représentation de petits coins de la nature, de madones ou de Vénus impudiques, alors seulement nous verrons l’œuvre picturale. Je me suis transfiguré en zéro des formes et je me suis repêché du trou d’eau des détritus de l’Art académique ", écrit-il alors. Il poursuit ensuite ses recherches sur les formes et les couleurs qui manifestent le mouvement : dans la série Carré blanc sur fond blanc, en 1918, les formes apparaissent par une différence de matité.

En 1919, Malevitch part enseigner à Vitebsk où il fonde en 1920, avec ses amis, l’Ounovis, la première école consacrée à l’art moderne dont l’objectif est de revêtir " la terre d’une forme et d’un sens nouveaux ". Cette abstraction suprématiste est proche de l’utopie dans la mesure où elle s’éloigne de toute imitation du monde, où elle bouscule la figuration du donné sensible pour laisser surgir des formes nouvelles venues de nulle part et laisser espérer un monde à construire. Ainsi se comprennent les " planites " et les " architectones " des années 20 : structures abstraites et villes volantes appartenant à l’avenir.

Il rencontre des difficultés avec le pouvoir à partir de 1930 et subit des attaques de la presse stalinienne : son retour, à la fin de sa vie, au tubisme et à une forme de primitivisme pourrait en être une conséquence.
http://expositions.bnf.fr/utopie/cabinets/rep/bio/11.htm

http://webmuseum.poboxes.info/wm/paint/auth/malevich/

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Reaper on Red Background
1912-13; Oil on canvas, 115 x 69 cm (45 1/4 x 27 1/8 in);
Fine Arts Museum, Gorki
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An Englishman in Moscow
1914; Oil on canvas, 88 x 57 cm (34 5/8 x 22 1/2 in);
Stedelijk Museum, Amsterdam
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Soldier of the First Division
1914; Oil and collage on canvas, 53.6 x 44.8 cm (21 1/8 x 17 5/8 in);
The Museum of Modern Art, New York
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The Aviator
1914; Oil on canvas, 125 x 65 cm (49 1/4 x 25 5/8 in);
State Tretyakov Gallery, Moscow
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Complex Presentiment: Half-Figure in a Yellow Shirt
1928-32; Oil on canvas, 99 x 79 cm (39 x 31 1/8 in);
State Russian Museum, St. Petersburg
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Running Man
1932-34; Oil on canvas, 79 x 65 cm (31 1/8 x 25 5/8 in);
Musee National d'Art Moderne, Paris

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Self Portrait
1933; Oil on canvas, 73 x 66 cm (28 3/4 x 26 in);
State Russian Museum, St. Petersburg

vendredi 17 juillet 2009

Qui?





je suis quelqu'un d'incomplète

qui vous regarde aux yeux

en pensant: qu'est qu'il veut?


< j'entres dans votre âme

pour saisir votre essence

après je vous laisses libre


j'espères et j'observes

ce que vous allez choisir



dans votre douce vie

avec vos goûts dans l'avenir

mardi 12 mai 2009

Pour quoi craindre la mort?




"Chercherons-nous dans la pensée de la mort la rémunération de l'humanité présente? L'invoquerons-nous comme de châtiment de l'injustice et le dédommagement de lasouffrance?"

(Geroge Sand dans 'La Mare au Diable')


Bien sur que non, au siècle XXI il n'y a presque pas des pensées pronfondes et serieuses ni au néant ni au salut; il n'y a plus des pensées, c'est tout.


"George Sand est sans doute le premier écrivain à avoir perçu, compris et décrit la capacité de sensibilité et de finesse de ceux que l'époque et la société considèrent encore, aumieux comme des enfants, au pire comme des sauvages."

(dans les anexes de La Mare au Diable)


Tout le monde fait ce qu'il pense qu'il doit sans aucune réflexion et la vie n'est qu'une vrai comédie bête de futilité et ignorance au extrême. Personne n'ose a se prononcer sur l'injustice, la misère, l'abjection. On simplement rigole de celà. Pauvres imbeciles nous sommes. Pièces de hublot. Des insensibles hypocrites.


"L'ambitieux, le fourbe, le tyran, le débauché, tous ces pécheurs superbes qui abusent de la vie, et que la mort tient par les cheveux vont être punis, sans doute; mais l'aveugle, le mendiant, le fou, le pauvre, le paysan, sont-ils dédommagés de leur longue misère par la sule réflexion que la mort n'est pas un mal pour eux? Non Une tristesse implacable, une effroyable fatalité pèse sur l'ouvre de l'artiste. Cela ressemble à une malédiction amère sur le sort de l'humanité. C'est bien là la satire douloureuse, la peinture vrai de la societé qu'Holbein avait sour les yeux.

'A la sueur de ton visaige

Tu gagnerois ta pauvre vie,

Après long travail et usaife,

Voicy la mort qui te convie.'

(Quatrain em vieux français, placé au-dessous d'unegravue d'une tristesse profonde dans sa naïvité.)


Crime et malheur, voilà ce qui le frappait, mais nous, artistes d'un autre siècle (XX au cas), que peindrons-nous?"

(George Sand, dans La Mare Au Diable)


L'art ne motive plus les pervers ou console les victimes. On l'ignore, méprise. La rébellion d'aujourd'hui c'est se droguer et s'aliener. Ironique ça!


"Ô heureux l'homme des champs s'il connaîssait son bonheur!" → le mot triste et doux de Virgile


Tout a comencé avec ma ouverture du coeur pour aimer Jorge et après je suis tombée dans l'instabilité de nouveau. J'ai arrété de nager, je ne m'entend plus avec mes parents, je fumes comme une chaminé. Je sens des sprits mauvais, je ne dors plus, je ne mange pas ce que je dois, je n'ai plus de rotine, c'est difficile même de prendre une douche. Et je suis devenue tellement triste, mon coeur en douleur constant, je suis nulle.

Je vois que je ne peux pas aimer, ça m'accable. Je n'ai pas d'structure pour avoir ce type d'émotion. Elles sont trop fortes et je perds tout le contrôle sur moi et ma vie. Pourtant c'est triste, ne pouvoir pas aimer une personne, allor à quoi ça ser l'amour? À quoi ça sert ça vie?

« * Mourir serait, chaque fois, là où nous parlons, ce qui retient d'affirmer, de s'affirmer, comme de nier. »

— (Maurice Blanchot, dans Le pas au-delà, p. 94)


Vivre sans pouvoir aimer et laisser être aimée me fait vouloir mourir. C'est ça le problème! Je ne veux pas vivre pour souffrir tout le temps et je ne veux pas vivre pour ne souffrir pas ni sentir rien non plus Je détèste la monotonie, une vie sans sentiments, comme les vegetaux. Ma personnalité se rebèle contre ça. Mais où sont les options, les choix?


« Ecrire, c'est ne plus mettre au futur la mort toujours déjà passée, mais accepter de la subir sans la rendre présente et sans se rendre présent à elle, savoir qu'elle a eu lieu, bien qu'elle n'ait pas été éprouvée, et la reconnaître dans l'oubli qu'elle laisse et dont les traces qui s'effacent appellent à s'excepter de l'ordre cosmique, là où le désastre rend le réel impossible et le désir indésirable. »

— (Maurice Blanchot, dans L'écriture du désastre, pp.108-109)


Personne ne peut révolutioner tout seule surtout dans le domaine des arts, que l'humanité accomplit sans trop savoir coment, parce que c'est tout le monde qui s'en charge. La vie dans les champs est un idéal de vie, des villes et des cours. Je vois, je sens la beauté dans toute la simplicité de la Nature pure, mais faire un ouvre sur ça c'est autre chose. C'est où l'artiste s'engage avec son âme, plus, avec certaines parties de l'âme de l'humanité en géneral pour travailler à ouvrir les autres yeux à cette beauté. C'est pas du tout facile.


"Celui qui puise de nobles jouissances dans le sentiment de la poésie est um vrai poète, n'eût-il pas fait um vers dans toute as vie."

(George Sand)


J'ai éssayé de nouveau et maintenant je suis dérrotée par mon courage qui devrait être ma force. Ironique, n'est ce pas? La vie est toujours ironique, cruel et sarcastique. Si je n'avais pas choisi d'ouvrir mon coeur à Jorge, je n'étiais pas malade aujourd'hui. Et il? Il s'en fou! Les hommes, ah les hommes, je ne comprends pas du tout. C'était lui qui a comencé et insisté, pas moi. Je ne comprends pas.


Je suis seule au monde. Pour quoi avoir plus d'amis virtuels que réels? Car je ne connaîs personne qui aime les mêmes choses que moi ici. Dans la net, on trouve tout, des genst de divers types. La question c'est que je suis trop naîve.

mercredi 29 avril 2009

LA SCHIZOPHRÉNIE




C’est quoi la schizophrénie ?

La schizophrénie est une psychose, c’est à dire une maladie où l’individu a perdu tout contact avec la réalité et n’a donc pas conscience de souffrir d’un trouble mental
Le terme schizophrénie vient du grec skhizô, « je divise » et « phrên », esprit. Il désigne tous les états mentaux qui présentent comme caractère essentiel la rupture de l’unité psychique du sujet. Ceci se traduit par une dissociation entre l’idée, le comportement, et la teneur affective contenus normalement de façon harmonique dans un même moment (exemple : raconter la mort d’un proche en riant).
Cette pathologie touche 1% de la population, avec une légère préférence pour les garçons. La majorité des cas apparaissent entre 15 et 35 ans.
En plus de cette fiche, lire aussi notre dossier : Savoir détecter une schizophrénie.

Quels sont les symptômes d’une schizophrénie ?

Les psychiatres répertorient deux grands types de symptômes dans cette maladie :
> Des symptômes liés au délire, dits « positifs » :
Par exemple des idées délirantes de persécution, des hallucinations auditives, desangoisses de transformations corporelles, des crises d’agitation.
> Des symptômes dits « négatifs » qui sont liés à une baisse des capacités physiques et psychiques :
Par exemple une tendance au repli sur soi et au retrait social pour se réfugier dans un monde intérieur ; des difficultés de concentration, d’attention et un appauvrissement du discours.
Selon les symptômes présentés par les patients, il existerait au moins sept formes cliniques de schizophrénie. Ainsi, les psychiatres préfèrent utiliser le terme « schizophrénies » au pluriel plutôt qu’au singulier.

Les sept formes principales de schizophrénie

1 - La schizophrénie simple. Les symptômes négatifs sont au premier plan : appauvrissement des relations socioprofessionnelles, tendance à l’isolement et au repli autistique dans un monde intérieur. Il y a peu ou pas de symptômes délirants.
Cette forme évolue lentement mais très souvent vers un déficit de plus en plus marqué.
2 - La schizophrénie paranoïde. C’est la forme la plus fréquente de schizophrénie. Le délire domine le tableau clinique et répond le plus souvent aux traitements antipsychotiques.
3 - La schizophrénie hébéphrénique. La dissociation de l’unité psychique du sujet est prédominante. C’est la forme la plus résistante aux thérapeutiques.
4 - La schizophrénie catatonique. Le patient est comme figé physiquement et conserve les attitudes qu’on lui impose, comme une poupée de cire. Il est enfermé dans un mutisme ou répète toujours les mêmes phrases. Actuellement, cette forme se traite et est donc rarement définitive.
5 - La schizophrénie dysthymique. Les accès aigus ont la particularité d’être accompagnés de symptômes dépressifs, avec risque suicidaire, ou au contraire de symptômes maniaques. Ces formes répondent au moins en partie aux traitements par lithium.
6 - La schizophrénie pseudonévrotique. Elle associe des symptômes de schizophrénie et des symptômes importants de névrose (hystérique, phobique,anxieuse ou obsessionnelle).
7 - La shizophrénie pseudo-psychopathique ou « héboïdophrénique ». Il coexiste des passages à l’acte très violents et des symptômes dissociatifs comme une grande froideur affective.

Comment débute une schizophrénie ?

Le début peut être brutal par un premier épisode délirant. Mais ce peut être plus insidieux avec un fléchissement de l’activité du sujet et une baisse du niveau scolaire ou professionnel. Il peut s’agir également d’une modification progressive de l’affectivité et de la personnalité, ou d’un attrait pour des activités étranges, ou de troubles du comportement, ou encore d’un isolement social progressif.

Une maladie aux causes multiples

Il y aurait trois grands types de facteurs de risque : génético-biologiques, environnementaux précoces (comme des complications à la naissance ou une infection pendant la grossesse), et environnementaux tardifs (comme la consommation de cannabis ou certaines difficultés communicationnelles familiales).
Ces trois types de facteurs de risque favoriseraient la survenue de la maladie en agissant de manière indépendante mais aussi entre eux. Les psychiatres développent depuis une trentaine d’année cette notion de vulnérabilité multifactorielle à la schizophrénie, plutôt que d’envisager un tout biologique ou un tout psychoéducatif.

Le traitement de la maladie est multidisciplinaire

> Médicaments : les neuroleptiques, qui agissent au niveau cérébral sur les neurotransmetteurs impliqués dans la schizophrénie (dopamine, sérotonine)
> Psychothérapeutique.
> Social : une grande importance est donné aux mesures d’aide à l’insertion socioprofessionnelle

Évolution de la maladie

Tout peut se voir depuis une insertion socioprofessionnelle et familiale de qualité jusqu’à une absence totale d’indépendance. Dans les formes les plus graves, le maintien à vie dans une institution psychiatrique peut s’avérer nécessaire.
Quelques chiffres
25% des patients évolueraient vers une guérison, 25 % vers une forme grave de la maladie et
50% auraient une forme intermédiaire avec un retentissement variable sur les domaines socioprofessionnels et familiaux.

A retenir

La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte sévèrement la pensée, la vie émotionnelle et le comportement général de celui qui en est atteint.
Le diagnostic même de schizophrénie n’est pas évident parce que cette maladie n’est probablement pas un trouble unitaire et que nous n’en connaissons pas clairement les causes. Actuellement, il n’existe pas d’examens qui permettent de poser le diagnostique de schizophrénie avec certitude.
L’avenir des patients dépend beaucoup de l’environnement sociofamilial et de la précocité de la prise en charge.
Il convient d’aller consulter un psychiatre en cas de survenue, chez un adolescent ou un jeune adulte, de plusieurs des symptômes évoqués dans cette fiche. Ceci est d’autant plus vrai s’il existe, dans la famille, d’autres personnes atteintes de troubles psychiatriques.
Source : La prise en charge de votre schizophrénie. Vivre avec une schizophrénie, HAS, novembre 2007.

Ouverture de l'Année de la France au Brésil

jeudi 23 avril 2009

Voyage dans le cerveau





Le cerveau est l'organe de notre corps chargé de la perception et de l'interprétation du monde extérieur. Il est composé d'une myriade de cellules nerveuses, appelées neurones, qui forment un réseau de connexions extrêmement efficace.

Pour donner un ordre de grandeur, on estime que le cerveau contient un peu plus de 100 milliards de neurones dont chacun peut former jusqu'à 10'000 connexions, le tout contenu dans un volume équivalent à celui d'une brique de lait. C'est grâce à ce formidable réseau de neurones que nous pouvons entre autres apprécier un bon film, tomber amoureux ou résoudre une énigme.


em Português:

O cérebro é o órgão de nosso corpo encarregado da percepção e interpretação do mundo exterior. Ele é composto de uma miríade de células nervosas, chamados neurônios, que formam uma rede de conexões extremamente eficaz.

Para dar uma ordem de grandeza, estima-se que o cérebro contém um pouco mais de cem bilhões de neurônios, cada um formando até dez mil conexões, todo o conteúdo dentro de um volume equivalente de um saco de leite. É graças a essa formidável rede de neurônios que podemos, entre outros, apreciar um bom filme, apaixonarmos ou resolver um enigma.

*tradução: Tania Montandon



http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/vie/d/cerveau_3125/
http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/vie/d/neurone_209/
http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/univers-1/d/myriade_3805/

NEUROENDOCRINOLOGIA DO ESTRESSE: HISTÓRIA E CONCEITOS.

1. INTRODUÇÃO

A Neuroendocrinologia do Estresse, surgiu, quando em 1936, Hans Selye, observando humanos e animais, verificou que quando eram submetidos a fatores de risco ou extenuantes ,apresentavam respostas também físicas e psicológicas não só mediadas pelo SNA Simpático mas também por substâncias produzidas no cérebro, especificamente na glândula hipófise e que se refletiam em outras glândulas externas ao cérebro, principalmente , as supra-renais, liberando adrenalina e noradrenalina.
Fonte: http://www.ecofield.com.ar/noticias/Salud/s-078.htm
Portanto, teríamos a hipófise produzindo fatores hormonais que desencadeariam ou liberariam (daí “release factor ou RF) nas outras glândulas (tireóide, pâncreas,supra-renais,...) que, por vez, liberariam outros hormônios nos órgãos alvo.
Assim devida a grandeza do tema Neuroendocrinologia, delimitamos a do ESTRESSE, sendo portanto, aqui revistos os segmentos em que existe englobamento neuro-hormonal referente ao Estresse.

2. HISTÓRICO E CONCEITO DE ESTRESSE

Em “A fascinante História da Teoria do Estresse”,por David B. Posen M.D, com adaptações , ele escreveu (2) :
“Dr. Hans Selye ,que é reconhecido internacionalmente como criador da Teoria do Estresse, nasceu em Viena em 1907 e emigrou para o Canadá em 1932, onde residiu em Montreal e estava na Universidade de Montreal onde ele realizou a maioria dos trabalhos que o fizeram mundialmente reconhecido..
Dr. Selye desenvolveu o conceito de Estresse enquanto estudava medicamentos em Praga , em 1920.
Começou também , quando clínico, observando, ao nível psicológico, que um paciente com pneumonia apresentava-se diferentemente, no modo psicológico, que um paciente com tuberculose e ambos apresentaram-se diferentemente que os pacientes com falência do coração, úlceras, câncer e assim por diante.
Em 1926, ainda como aluno, ele notou nos pacientes que estudava, um aspecto notavelmente semelhante: que tinham fraqueza muscular, eram cansados, apáticos , com perda de peso. e expressões faciais semelhantes que indicam que eles estavam doentes. Ele chamado este quadro, " o síndrome geral de ser doente ".
Isto provocou-lhe, na mente inquisitiva , uma direção totalmente diferente dos observadores daquela época e procurou os elementos comuns que afetavam tudo nestes pacientes , em lugar de enfocar tudo nas diferenças apresentadas pelos doentes ou seja, Selye procurou o lugar comum da doença , conduzindo-o a identificar a reação de tensão(estresse) como uma causa subjacente ou fator contribuinte principal para a maioria das enfermidades
As teorias de Selye também foram influenciadas pelos trabalhos de um fisiologista de Harvard , o Dr. Walter Cannon que ,no começo do século, identificou e nomeou o fenômeno de " briga ou luta " como sendo a resposta do corpo quando este sente-se ameaçado ou em perigo. Mas considerando que Canon viu a " síndrome de briga ou fuga " como um mecanismo positivo que o corpo usava para se proteger, Selye percebeu o fato imensamente importante que se a reação de tensão ou estresse continuasse por longo tempo, causaria dano para o corpo e mente e retro-alimentaria a enfermidade.
Outro legado de Selye é que ele obteve emprestado a palavra " tensão " do campo de Engenharia (onde se refere a forças mecânicas externas, puxamentos e tensões) para descrever esta reação no corpo apesar de Walter Cannon (ver qadro2,abaixo) ter apresentado o termo " tensão " mais cedo porém certamente foi Selye que popularizou esta denominação.( No termo Estresse, ao publicar o livro "The Stress of Life" , em 1956) .
Outros achados de Selye foi que a resposta de tensão no corpo era a mesma , não importando a causa ou fonte de tensão, denominando-os de estressores.
As experiências com ratos em 1936 , mostraram que vários estressores, tais como infecção, trauma, hemorragia, temor, e até injeção de substâncias nocivas, todos produziam o mesmo efeito , pois quando os ratos foram examinados depois, apresentavam glândula supra-renais hiperplásicas , tecido imune atrofiado ( timo e nódulos linfáticos) e úlceras gastrointestinais.
Ele tinha criado, portanto, um modelo experimental de " síndrome de há pouco apresentar-se doente ". , mas depois, de notar que um sortimento longo por estressores que produziram as mesmas respostas, nomeou-as para “ Síndrome de Adaptação Geral (ou G.A.S., em Inglês)
A teoria de Selye era que a provisão no corpo de hormônios produzidos para reagir à tensão ou estresse, é esgotada e isto conduziria à enfermidade.
Porém, Robert Sapolsky observou e escreveu no livro maravilhoso " Porquê Zebras Não Adquirem Úlceras ", que esta teoria deveria ser substituída agora por evidência que estes hormônios cruciais não são esgotados depois de exposição prolongada a estressores , mas são gerados pela própria resposta de tensão e que produz, na verdade , dano para o corpo.
Assim, as notícias boas são que nossos corpos são projetados para nos proteger ,montando uma reação de tensão em resposta para várias ameaças físicas ou psíquicas enquanto que . as notícias ruins são que a reação de tensão não pode ser sustentada por muito tempo pois, neste caso, o corpo sofre dano e adoece . Em outras palavras, existem benefícios quando nossos corpos entram em um estado de alerta para lidar com uma crise específica, mas nós pagamos um preço se o estado de estimulação durar muito tempo “ .















dimanche 18 janvier 2009